[Couplet 1]
Les coupe-gorges ont perdu leur mystère
Cet air supérieur quand on croise la misère
À petit feu mourir dans un froid polaire
Comment croquer la vie sans soigner ses molaires ?
C’est l’Enfer moderne, la jungle ordinaire
Dans les esprits binaires, l’homme n’est plus qu’un mot terne
Dans des crasseux motels car tu n’as plus d’oseille
Les trois-quarts de ta paie au vendeur de sommeil
Du son dans les oreilles, du walkman à l’Ipod
Du sang dans mes urines, de la rime à la prod
Cherche un peu de soleil à travers les carreaux
Mais c’est comme voir le ciel, derrière des barreaux
Quelques carnets d’argot depuis l’adolescence
À l’écart du troupeau payent mes années d’errance
Devant la page blanche comme une arme enrayée
Vitriol et venin dans mon vieil encrier
L’industrie du disque sans jamais s’y plier
Dans un style unique, un peu comme des milliers
Entrez dans ma mémoire, ce n’est que ma caverne
Sous un arbre noir, les démons nous maternent
Le grisâtre s’installe, s’étale dans le chaos
Moi de mon piédestal, je tomberai de là-haut
Je me briserai les os, j’écrirai bien mieux
Et d’un air malheureux je réciterai ces mots
Les coupe-gorges ont perdu leur mystère
Cet air supérieur quand on croise la misère
À petit feu mourir dans un froid polaire
Comment croquer la vie sans soigner ses molaires ?
C’est l’Enfer moderne, la jungle ordinaire
Dans les esprits binaires, l’homme n’est plus qu’un mot terne
Dans des crasseux motels car tu n’as plus d’oseille
Les trois-quarts de ta paie au vendeur de sommeil
Du son dans les oreilles, du walkman à l’Ipod
Du sang dans mes urines, de la rime à la prod
Cherche un peu de soleil à travers les carreaux
Mais c’est comme voir le ciel, derrière des barreaux
Quelques carnets d’argot depuis l’adolescence
À l’écart du troupeau payent mes années d’errance
Devant la page blanche comme une arme enrayée
Vitriol et venin dans mon vieil encrier
L’industrie du disque sans jamais s’y plier
Dans un style unique, un peu comme des milliers
Entrez dans ma mémoire, ce n’est que ma caverne
Sous un arbre noir, les démons nous maternent
Le grisâtre s’installe, s’étale dans le chaos
Moi de mon piédestal, je tomberai de là-haut
Je me briserai les os, j’écrirai bien mieux
Et d’un air malheureux je réciterai ces mots
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