Chapitres cachés Scylla (Ft. Furax Barbarossa & Saké (FRA))

[Paroles de "Chapitres cachés" ft. Furax Barbarossa & Saké]

[Couplet 1 : Scylla]
Qu'importe l'amour, que la foule monte, y a ni but ni équipe
J'rentre tête baissée dans tout l'monde, j'sais même plus qui est qui
Aucun jour bon, aucun bout d'mon cœur qui hésite
J'suis dans la tour d'bronze (Hein, hein)
J'veux pas m'sentir responsable de ce que ces gens écouteront
J'sors tout tel quel, les roses, les haches et le goudron
J'pose aucun filtre, j'sors mon plus sauvage karaté
Il faut qu'l'instinct prime, R.À.F. si on delete ça, après
Au fond, je rеmarque que je mе suis même pas encore présenté
Ils croyaient qu'j'plaisantais, ça va faire quinze piges que j'charge le cavalier sans tête (Hein)
La brume se dissipe, mais pour s'présenter, faudrait d'jà que je sache qui j'suis
Parce que chaque jour que Dieu veut, je change de profil
Une ligne constante, j'écris toujours à l'encre cosmique (Toujours)
Toujours la même sorte d'graal, tremper ma plume dans l'encrier primordial (Ok)

[Refrain 1 : Scylla]
Je fais de l'abyssale musique, tu peux tendre l'oreille, mais je crois pas que le visage suffise
T'es dans la succursale de l'usine, les chapitres cachés ou les futures pages du livre
Je fais de l'abyssale musique, j'descends dans les profondeurs en chute libre
Je remonte avec Kyûbi, avec Kyûbi, j'vais faire un feat avec lubie

[Couplet 2 : Scylla]
Encore une nuit douce et sans sommeil
J'écoute Nubi, légendaire, j'pense au début
J'suis au-dessus d'la ville, je la survole les ailes ouvertes
Sans effort, je plane, j'profite des courants ascensionnels (Ascensionnels, han, han, ascensionnels)
Dans le studio, j'ai assis ce corps (Han)
Ma main griffonne quelques espèces de proses
Juste en face, j'ai mis un disque d'or (Han, han)
Comme si ça pouvait changer quelque chose (Quelque chose)
Comme si j'avais voulu être autre chose que cette lumière sombre qui brûle fièrement
Sabre de Guts gros, posé sur l'épaule gauche
Toujours posé per-per, perpendiculairement (Perpendiculairement)
Ouais, c'est la base (C'est la base)
En vérité, autrement, y a pas de style
Paraîtrait que l'Europe sera bientôt le futur tiers-monde (Ok)
Une pensée pour la Palestine (Ouais, ouais)
Elle me manque, l'époque où, pour un texte, on pouvait se clasher
L'époque où les rappeurs, avec leur foutue plume comme emblème
C'étaient nos titres sans fin, celle des couplets cachés
L'époque des Chiens de paille, de Futiristic et de Tandem (Han, han)
Ne t'en fais pas, ils veulent qu'on fasse des singles, nous, comme toujours, nous, on n'en fait pas
Laisse-les croire qu'on est vaincus, ne t'en fais pas, tout se paye tôt ou tard
Mais au final, Dieu nous tend ses bras (Tend ses bras)