[Couplet 1 : Georgio]
Sept heures et demie
Un putain d'matin d'hiver, j'suis d'jà réveillé
Hier épuisé, j'me suis couché trop tôt
Abîmé par la semaine, mon Paris n'est pas romantique
J'vais pas marcher les yeux grands ouverts près d'la Seine
Et les anges qui visitent mes nuits, ne rêvent pas d'être à ma place
Puis ils ont mieux à faire, réparer l'cœur d'la famille d'Adama
Toujours pas d'fleurs sur l'béton, à part pour les hommages à nos défunts
J'ai beau crier, j'ai plus d'voix, les orages recouvrent nos destins
J'comprends pas c'qui m'cloue au lit
Malgré l'soleil, les vents glacés qui réveilleraient tout mon corps
À part si on a b'soin d'moi, mes jours sont morts
Dévorer la terre me paraît loin
Mais j'garde espoir tant qu'j'ai toujours des poumons d'or
Hier encore éclaté, par ce que mes nuits pourraient m'offrir
J'pensais pas qu'un jour, j'aurai besoin d'tester la drogue dure
La trotteuse me torture, les esclaves du temps échouent souvent dans les asiles d'infortunes
J’emmerde le gris, le vent et mes va-et-vient
J’emmerde la vie, le temps, les hirondelles et puis la pluie
Parce que quand ma parole ne valait rien, j'me rappelle vouloir migrer ailleurs avec mes immenses rêves
Et aujourd'hui, j'apprends à vivre avec un trop plein de conscience
Huit heures et demie, j'écoute Bashung
J'attends un je ne sais quoi pour sortir tranquillement du néant
Surtout pas que le soleil se lève et fasse preuve d’insolence
Sept heures et demie
Un putain d'matin d'hiver, j'suis d'jà réveillé
Hier épuisé, j'me suis couché trop tôt
Abîmé par la semaine, mon Paris n'est pas romantique
J'vais pas marcher les yeux grands ouverts près d'la Seine
Et les anges qui visitent mes nuits, ne rêvent pas d'être à ma place
Puis ils ont mieux à faire, réparer l'cœur d'la famille d'Adama
Toujours pas d'fleurs sur l'béton, à part pour les hommages à nos défunts
J'ai beau crier, j'ai plus d'voix, les orages recouvrent nos destins
J'comprends pas c'qui m'cloue au lit
Malgré l'soleil, les vents glacés qui réveilleraient tout mon corps
À part si on a b'soin d'moi, mes jours sont morts
Dévorer la terre me paraît loin
Mais j'garde espoir tant qu'j'ai toujours des poumons d'or
Hier encore éclaté, par ce que mes nuits pourraient m'offrir
J'pensais pas qu'un jour, j'aurai besoin d'tester la drogue dure
La trotteuse me torture, les esclaves du temps échouent souvent dans les asiles d'infortunes
J’emmerde le gris, le vent et mes va-et-vient
J’emmerde la vie, le temps, les hirondelles et puis la pluie
Parce que quand ma parole ne valait rien, j'me rappelle vouloir migrer ailleurs avec mes immenses rêves
Et aujourd'hui, j'apprends à vivre avec un trop plein de conscience
Huit heures et demie, j'écoute Bashung
J'attends un je ne sais quoi pour sortir tranquillement du néant
Surtout pas que le soleil se lève et fasse preuve d’insolence
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