[Paroles de "La Cour des Grands"]
[Intro: Voix off]
Alors les petits ?
Quoi de neuf depuis la dernière fois ?
Vous vous sentez prêts c'est ça ?
Vous n'avez plus... le trac ?
[Couplet 1 : Bigflo]
C'est l'histoire de deux frères, qui écrivent dans leurs chambres
Qui sont tombés dans l'rap par hasard et qui tentent leur chance
Qui sentent les rouages qui s'enclenchent, les anciens rois qui flanchent
Il est grand temps que les temps changent c'est l'moment
Sèche tes larmes et prépare ta lame, viens avec nous
Mets-toi dans l'coup, viens rallumer la flamme
Pour nous c'est plus que du rap, c'est toute notre vie
C'est plus que des fans, c'est toute notre ville
C'est pas une question d'âge, pas une question d'couleur
Pas une question d'race, de poids ou de physique
Mais c'est une question d'âme, c'est une question d'douleur
C'est une question de rage, de foi et de musique
Et peut-être bien qu'on s'trompe, qu'c'est nous les cons, mais viens on va s'lancer
Et puis si on aura pas changé le monde, au moins nous on aura changé
P't-être qu'on s'prend pour c'qu'on n'est pas, qu'on n'est pas encore prêts
On est devant la grande porte, a-t-on choisi la bonne clé ?
Balance le beat que j'rappe, que j'claque, que j'frappe, que j'montre qu'on a la dalle
Qu'on en a marre de ces types qui ne disent rien devant le mic'
Qui nous prennent de haut, qui nous rabaissent, qui s'moquent, qui nous mentent
Qui changent de discours selon le produit qu'ils nous vendent
Ils font du rap comme ils pourraient faire du sport
Moi j'fais jamais de sport, car j'passe mon temps à faire du rap
J'veux l'vivre à en crever, Oli m'a dit d'viser très haut
Alors on a taffé, gratté pour des (yeah yeah yo)
Le vent tourne comme la roue
Je n'tends plus la joue, franchement faut qu'j't'avoue
J'ai peur, souvent les gens m'poussent à bout
J'me sens plus jaloux, y a rien d'plus tabou qu'le cœur
Traverser le miroir, je rêve de les rejoindre
Aide-nous à leur dire qu'on a faim, qu'on est pleins, qu'ils peuvent nous craindre
Nous on n'a pas une vie de voyous, pas une tête de dur
Donc on fera pas rêver les petits bourges en manque d'aventures
Décidément j'ai du mal à me faire à l'idée que la fin déboule, faut que tu saches
J'entends des voix dans mon lit, seul la nuit qui me disent "Biggy, non faut pas que tu lâches"
Je donnerai de mon temps, de ma voix et des milliers de lignes, des millions de phrases
Et puis je les entends qui débitent des conneries à longueur de temps, ils ont pas passé l'âge
Ils font semblant d'pas nous entendre, semblant de pas nous voir
Mais les petits ont grandi dans l'noir, on vient prendre le pouvoir
Depuis longtemps, on attend, chaque jour on apprend
On veut rentrer dans la cour des grands
[Intro: Voix off]
Alors les petits ?
Quoi de neuf depuis la dernière fois ?
Vous vous sentez prêts c'est ça ?
Vous n'avez plus... le trac ?
[Couplet 1 : Bigflo]
C'est l'histoire de deux frères, qui écrivent dans leurs chambres
Qui sont tombés dans l'rap par hasard et qui tentent leur chance
Qui sentent les rouages qui s'enclenchent, les anciens rois qui flanchent
Il est grand temps que les temps changent c'est l'moment
Sèche tes larmes et prépare ta lame, viens avec nous
Mets-toi dans l'coup, viens rallumer la flamme
Pour nous c'est plus que du rap, c'est toute notre vie
C'est plus que des fans, c'est toute notre ville
C'est pas une question d'âge, pas une question d'couleur
Pas une question d'race, de poids ou de physique
Mais c'est une question d'âme, c'est une question d'douleur
C'est une question de rage, de foi et de musique
Et peut-être bien qu'on s'trompe, qu'c'est nous les cons, mais viens on va s'lancer
Et puis si on aura pas changé le monde, au moins nous on aura changé
P't-être qu'on s'prend pour c'qu'on n'est pas, qu'on n'est pas encore prêts
On est devant la grande porte, a-t-on choisi la bonne clé ?
Balance le beat que j'rappe, que j'claque, que j'frappe, que j'montre qu'on a la dalle
Qu'on en a marre de ces types qui ne disent rien devant le mic'
Qui nous prennent de haut, qui nous rabaissent, qui s'moquent, qui nous mentent
Qui changent de discours selon le produit qu'ils nous vendent
Ils font du rap comme ils pourraient faire du sport
Moi j'fais jamais de sport, car j'passe mon temps à faire du rap
J'veux l'vivre à en crever, Oli m'a dit d'viser très haut
Alors on a taffé, gratté pour des (yeah yeah yo)
Le vent tourne comme la roue
Je n'tends plus la joue, franchement faut qu'j't'avoue
J'ai peur, souvent les gens m'poussent à bout
J'me sens plus jaloux, y a rien d'plus tabou qu'le cœur
Traverser le miroir, je rêve de les rejoindre
Aide-nous à leur dire qu'on a faim, qu'on est pleins, qu'ils peuvent nous craindre
Nous on n'a pas une vie de voyous, pas une tête de dur
Donc on fera pas rêver les petits bourges en manque d'aventures
Décidément j'ai du mal à me faire à l'idée que la fin déboule, faut que tu saches
J'entends des voix dans mon lit, seul la nuit qui me disent "Biggy, non faut pas que tu lâches"
Je donnerai de mon temps, de ma voix et des milliers de lignes, des millions de phrases
Et puis je les entends qui débitent des conneries à longueur de temps, ils ont pas passé l'âge
Ils font semblant d'pas nous entendre, semblant de pas nous voir
Mais les petits ont grandi dans l'noir, on vient prendre le pouvoir
Depuis longtemps, on attend, chaque jour on apprend
On veut rentrer dans la cour des grands
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