[Paroles de "Le poète noir"]
[Intro: Charles Aznavour]
Les rappeurs et les slammeurs écrivent merveilleusement notre langue
Je dois dire que le, le leader de tout cela, celui qui émerge en tête, c'est Kery James
Et vous allez l'entendre, écoutez surtout attentivement les paroles
Comment c'est beau et comment c'est Français
[Refrain]
J'noircis des feuilles blanches à l'encre d'ébène
À l'encre de mes peines
Je m'époumone sous la fureur du vent
Mes mots s'envolent comme des nuages mouvants
On me tue chaque jour dans la langue de Molière
Je rends chaque coup dans la langue de Césaire
Poète noir, je chante ma solitude
J'habille désespoir que l'aube dénude
[Couplet 1]
Je m'inspire de feuilles mortes aux couleurs d'automne
Ma poésie naît où l'été s'endort, quand l'hiver chantonne
Puisqu'écrire c'est oser, j'ose sans demi-mesures
J'ai des souvenirs pourpres à en faire rougir l'azur
J'viens de tours de ciment à perte de vie
Cimetière d'illusions où se terrent les envies
Quand les lendemains ne font même plus de promesses
Mourir à vingt ans peut te sembler romanesque
À traîner le jour, j'ai vu naître la nuit
On a longtemps cru que vivre, c'était tuer l'ennui
L'égalité, j'ai cru la voir en silhouette
Ce soir où la pauvreté pointait un flingue sur ma tête
[Intro: Charles Aznavour]
Les rappeurs et les slammeurs écrivent merveilleusement notre langue
Je dois dire que le, le leader de tout cela, celui qui émerge en tête, c'est Kery James
Et vous allez l'entendre, écoutez surtout attentivement les paroles
Comment c'est beau et comment c'est Français
[Refrain]
J'noircis des feuilles blanches à l'encre d'ébène
À l'encre de mes peines
Je m'époumone sous la fureur du vent
Mes mots s'envolent comme des nuages mouvants
On me tue chaque jour dans la langue de Molière
Je rends chaque coup dans la langue de Césaire
Poète noir, je chante ma solitude
J'habille désespoir que l'aube dénude
[Couplet 1]
Je m'inspire de feuilles mortes aux couleurs d'automne
Ma poésie naît où l'été s'endort, quand l'hiver chantonne
Puisqu'écrire c'est oser, j'ose sans demi-mesures
J'ai des souvenirs pourpres à en faire rougir l'azur
J'viens de tours de ciment à perte de vie
Cimetière d'illusions où se terrent les envies
Quand les lendemains ne font même plus de promesses
Mourir à vingt ans peut te sembler romanesque
À traîner le jour, j'ai vu naître la nuit
On a longtemps cru que vivre, c'était tuer l'ennui
L'égalité, j'ai cru la voir en silhouette
Ce soir où la pauvreté pointait un flingue sur ma tête
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