Freeman
Quoi d'plus solitaire, qu'avoir l'destin comme père, l'mal comme compère
Quoi faire à part s'taire, quand la mort t'guette sur l'asphalte
Les pieds sur terre, les yeux rivés sur les autres, quand ils rentraient
Moi j'étais, aux mêmes endroits fixés, la tête dans les étoiles, et
Fallait-la voir, cette putain d'toile, irréelle que f'sait ma vie
La principale, celle qui s'trouve dans la rue, hélas la spirale
Celle qui t'mène vers l'gouffre, ou droit vers l'univers carcéral
Où les gosses, s'perdent où pour la plupart des âmes souffrent, où les lames s'ouvrent
Où on t'prouve, qu'seule la force t'couvre, et qu'les faibles crèvent
Dans c'milieu, fallait pas être prêt, mais déterminé sans trêve
Quand ils rentraient chez eux, j'trouvais qu'ils trahissaient la cause ouais
Pour moi y'avait pas d'pause, on était là, fallait occuper l'terrain
Quand ils rentraient chez eux, la force, virée à la haine, celle qui cerne
Berne, les proies ternes, qui s'perdaient, dans nos ruelles
Où règne l'cruel, l'ring des duels, l'truc habituel
Sauf qu'là, on voulait surtout pas qu'nos coeurs s'gèlent, Mam'zelle
Malgré tout, on vivait peut-être mieux qu'ceux qu'avaient tout
On riait au maximum, sachant qu'on avançait dans l'flou
C'était l'but, pas crever, vivre, dire qu'on existe, même ivres
Ma main libre, livre ma fibre, quand nos coeurs vibrent
Cible, la même chose, Rhô, ma passion la zik
L'émotion, chez nous, ça jamais été basique
Quand ils rentraient chez eux, j'avais toujours d'côté une p'tite larme
L'fait d'avoir grandi, sans père ni mère, m'a fait écouler trop d'grammes
Quoi d'plus solitaire, qu'avoir l'destin comme père, l'mal comme compère
Quoi faire à part s'taire, quand la mort t'guette sur l'asphalte
Les pieds sur terre, les yeux rivés sur les autres, quand ils rentraient
Moi j'étais, aux mêmes endroits fixés, la tête dans les étoiles, et
Fallait-la voir, cette putain d'toile, irréelle que f'sait ma vie
La principale, celle qui s'trouve dans la rue, hélas la spirale
Celle qui t'mène vers l'gouffre, ou droit vers l'univers carcéral
Où les gosses, s'perdent où pour la plupart des âmes souffrent, où les lames s'ouvrent
Où on t'prouve, qu'seule la force t'couvre, et qu'les faibles crèvent
Dans c'milieu, fallait pas être prêt, mais déterminé sans trêve
Quand ils rentraient chez eux, j'trouvais qu'ils trahissaient la cause ouais
Pour moi y'avait pas d'pause, on était là, fallait occuper l'terrain
Quand ils rentraient chez eux, la force, virée à la haine, celle qui cerne
Berne, les proies ternes, qui s'perdaient, dans nos ruelles
Où règne l'cruel, l'ring des duels, l'truc habituel
Sauf qu'là, on voulait surtout pas qu'nos coeurs s'gèlent, Mam'zelle
Malgré tout, on vivait peut-être mieux qu'ceux qu'avaient tout
On riait au maximum, sachant qu'on avançait dans l'flou
C'était l'but, pas crever, vivre, dire qu'on existe, même ivres
Ma main libre, livre ma fibre, quand nos coeurs vibrent
Cible, la même chose, Rhô, ma passion la zik
L'émotion, chez nous, ça jamais été basique
Quand ils rentraient chez eux, j'avais toujours d'côté une p'tite larme
L'fait d'avoir grandi, sans père ni mère, m'a fait écouler trop d'grammes
Comments (0)
The minimum comment length is 50 characters.