On voit quelques oiseaux encore mais grosso modo, ça n’se fait plus
Tout ce chantier multicolore, au fond, ça salissait la rue
On avait de nombreuses plaintes pour trouble à la normalité
Chanter dans une langue éteinte, c’est sûr, ça n’a rien arrangé
Comme ils approchaient des fenêtres, les gens se sont sentis visé
Si ça s’trouve, ils lisent nos lettres et leur charabia est codé
Il a fallu qu’on se décide face à cette conspiration
On a voté le génocide par précaution
Les buissons servaient de repère, les arbres servaient de maquis
On a tout jeté ça par-terre, on est plus tranquille aujourd’hui
Ceux qui ont survécu au carnage, ceux qui étaient les moins suspects
On les trimbale dans des cages, on les a rendus muet
On parle tous la même langue comme ça on peut suivre l’écho
De la même voix qui rabâche sur la même chaîne d’info
Pour les amoureux du folklore loin dans quelques quartiers perdus
On voit quelques oiseaux encore grosso modo, ça n’se fait plus
Malgré la ronde des vigiles qui veillent au silence absolu
Il reste un murmure fragile comme un refrain défendu
Qui vibre au cœur de chaque pierre comme un reproche lointain
Tenace comme le lierre et qui nous dit d’où l’on vient
Tenace comme le lierre et qui nous dit d’où l’on vient
Tout ce chantier multicolore, au fond, ça salissait la rue
On avait de nombreuses plaintes pour trouble à la normalité
Chanter dans une langue éteinte, c’est sûr, ça n’a rien arrangé
Comme ils approchaient des fenêtres, les gens se sont sentis visé
Si ça s’trouve, ils lisent nos lettres et leur charabia est codé
Il a fallu qu’on se décide face à cette conspiration
On a voté le génocide par précaution
Les buissons servaient de repère, les arbres servaient de maquis
On a tout jeté ça par-terre, on est plus tranquille aujourd’hui
Ceux qui ont survécu au carnage, ceux qui étaient les moins suspects
On les trimbale dans des cages, on les a rendus muet
On parle tous la même langue comme ça on peut suivre l’écho
De la même voix qui rabâche sur la même chaîne d’info
Pour les amoureux du folklore loin dans quelques quartiers perdus
On voit quelques oiseaux encore grosso modo, ça n’se fait plus
Malgré la ronde des vigiles qui veillent au silence absolu
Il reste un murmure fragile comme un refrain défendu
Qui vibre au cœur de chaque pierre comme un reproche lointain
Tenace comme le lierre et qui nous dit d’où l’on vient
Tenace comme le lierre et qui nous dit d’où l’on vient
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