[Wojtek]
Je suis une légende !!!...
...Ça m’fait une belle jambe
Mais qu’est-ce que j’m’en branle d’être un monstre mythique comme la Tarasque
Quand ma fille de six ans suffoque salement sous son masque
Putain…
Ah, elle est belle la France *tousse* du Maréchal Pétain
Bref, j’suis qu’un poète
J’écris aux abois (ta gueule toi)
J’suis qu’un poète, j’écris aux abois
Un peu comme s’il y avait une bête tapie à l’orée du bois
Créativité, colère, agressivité notoire
J’ai rêvé d’un ours polaire qui démembrait une panthère noire
Va pas offenser ma mémoire ou vexer ton ex-confident
J’ai jamais rêvé d’être noir, t’as déjà rêvé d’être blanc
« Privilégié »…
Privilégier l’inspi agen et les images pleines de magie
J’pense à ce merdier quand j’sors mes chiens et le matin quand je chie
J’m’apprête à déballer l’engin et à redoubler d’énergie
Pour baiser mon ex-frangin et enfin régner sur Cergy
Y a que de la saucisse de Morteau pour le dîner, mon vieil ami
Tu m’as bien sucé à Bordeaux, j’vais bien t’enculer à Paris
Ah ouais, c’est ça qu’vous voulez, et ben parenthèse
J’allais donner du grain à moudre aux mauvais joueurs dans la partie
Tant j’étais prêt à en découdre avec les K5 et Marti
Dans mon texte, y avait la foudre, la fougue et la répartie
De quoi arroser de mon foutre leurs têtes de chattes assorties
Fin de la parenthèse
Kanoë, ça change rien, on est ensemble t’as vu, c’est pas grave
Mais pas ce soir, absolument
Va falloir que tu t’fasses une raison
Je suis plus très sûr que tu sois le bienvenu dans la maison
C’est la punition pour avoir déserté la garnison
Et ces temps de crise, c’est un crime de haute trahison
C’est toi qui m’a fait rentrer
À l’époque, t’étais gentil
Laisse-moi te raccompagner jusqu’à la porte de sortie
Sans dérouler le tapis rouge hein, juste un rouleau de PQ
Serait-ce ma manière de te dire que j’me torche avec ton vécu ?
Hey, j’suis devenu un magicien mais t’as pas l’air convaincu
Tu m’croiras quand j’aurais fait disparaitre ma queue dans ton cul
Tadaa !!
Trop tard pour crier à l’aide, t’as basculé dans la concu
On va te traîner par les dreads avec les reunois d’la sécu
J’aime bien le bruit de la foule en liesse qui réclame de la boxe
J’suis Eminem avec une tresse, t’es Papa Doc avec des locks
Lunik ! Pour te décapiter
J’ai fabriqué un katana qui s’appelle les quatre vérités
Tu finiras un genou à terre après les attaques persos
Non, j’vais pas t’monter en l’air, j’vais te découper en morceaux
Un braconnier s’en va chasser les défenses de l’éléphant
Tout y passera : ton passé, ta femme, ta famille, tes enfants
Mais t’inquiète… j’leur dirai pas qu’ta fille a la mucoviscidose
Car grâce à Dieu, ta fille n’a pas la mucoviscidose
Hey ! Vous croyez qu’nos vies c’est du cinéma, c’est pas 8 Mile ou Bodied
On s’est tous fait bodybag, le vrai vainqueur, c’est le Covid
J’ai du gel hydroalcoolique en plus de la chevrotine
Donc pose ta tête sur le billot le temps que j’arme la guillotine
J’ai choisi mes mots comme un serial killer ses victimes
J’vais tous vous lubrifier l’enclume avec de l’hydro-chloroquine
Hey ! On est jamais assez prudents hein
Moi au cas où, j’ai fait relire mon battle par le professeur Raoult
Raoult ! Raoult ! Raoult !
Tu valides celle-là ou pas ?
(Lunik : tu peux faire mieux… non mais elle est pas mal, c’est pas mal…)
T’es un warrior je sais, mais toi t’es marié à une guerrière
Une reine parmi les walkyries
Eux, ils ont maqué des fermières à la dégaine de Vache Qui Rit
Des chattes grasses et dégueulasses ramassés dans une déchetterie
Avec des lèvres en chiffonnade comme des assiettes de charcuterie
Je posterai cette image avec l’hashtag #FrenchPoetry
Vous les kiffez vos p’tites cochonnes bah j’vous égorge comme porcs et truies
Hey ! J’baise vos meufs et j’fais du smurf, j’suis sale et sans limite
J’leur tape les seufs et j’fais du surf sur leurs vagues de cellulite
Mais revenons à toi mon p’tit escroc, tu t’en sors toujours sans blessure
Tu pourrais connaître sous mes crocs la définition d’une mort sûre
Et certaine, agonie lente et douloureuse
Mais pour moi les amis, ça passe avant le buzz
Alors puisses-tu me pardonner cette petite randonnée
La cour réclamait du Wojtek et j’me devais d’leur en donner
Mais pour la fin, j’vais la jouer fine preuve de ma considération
T’as l’cul bombé comme un muffin à croquer sans modération
Faut qu’t’arrêtes de t’faire des films, si j’voulais ta condamnation
J’aurais qu’à passer un coup d’fil anonyme à l’immigration
« Allô ? C’est pour une délation. »
T’as posé les fondations, tu t’es cassé comme un voleur
J’comprenais pas tes intentions ni ton système de valeurs
Dieu merci depuis, t’as su inverser la vapeur
Et j’suis fier de t’annoncer qu’t’es meilleur père que rappeur
On s’connaît depuis long time, t’avais un sourire angélique
Quelques idées borderline, une studette bordélique
Tu t’rappelles, on était jeunes hein ? Moi, j’m’en souviens
Les soirées shit, Playstation, les soirées syncope ou en chien
J’me rappelle même de tes poèmes aux soirées slam de poésie
Mais surtout des problèmes de tes histoires de zizi
Espèce de renoi, va
Non non non, racial, non non non arrêtez arrêtez là
Déjà quoi là, c’est de l’appropriation culturelle, les blancs qui font du rap là
Et puis quoi hardcore white trash et puis quoi encore ?
Et mais quoi sous couvert d’art et d’humour, alors quoi ?
On fait l’apologie des clichés homophobes, racistes, pire… antisémites...
...que la bien-pensance et la censure me sucent la bite
Toi et moi, on a été intimes, j’ai choisi d’rester pudique
Même si t’as fait des trucs pas cleans, ça concerne pas le public
J’te cache pas qu’à l’époque, ça m’a rendu un peu sceptique
Mais j’te kiffe, j’te pardonne tout, je sais que tout s’explique
Par exemple
J’ai grandi sans oseille, moi, tu peux comprendre mes dents longues
Toi t’es né sous l’soleil, t’aimais pas qu’j’te fasse de l’ombre
Mais t’inquiète frérot, tu brilles, sur scène comme en famille
Toi et moi en haut d’la carte, comme chocolat et vanille
Ah et puis merde, on va s’faire laminer
Qu’on gagne ou qu’on perde, nos femmes vont nous terminer
Moi j’ai même du faire la promesse de signer une amnistie
Non seulement nos femmes se connaissent mais en plus elles s’apprécient
SAPRISTI !!!
Aujourd’hui encore, elles ont passé l’après-midi ensemble
Pouvions-nous vraiment rentrer tous les deux le visage en sang ?
Non, nous aussi on rentre ensemble et gars, c’est même moi qui vais t’ramener
On s’arrêtera à la maison fumer un p’tit joint d’amné
Boire un p’tit thé et se refaire le putain d’film de la soirée
On s’appellera « mon frère » et on s’traitera d’enfoirés, enfoiré
Et il aura à faire à moi celui qui souillera sa réput’
Plus personne jamais ne t’appellera L.U.N.I.K. la pute
Allez, c’est l’heure de s’embrasser, mon allié, mon adversaire
Et souhaitons tous ensemble aux RC un putain d’bon anniversaire
Je suis une légende !!!...
...Ça m’fait une belle jambe
Mais qu’est-ce que j’m’en branle d’être un monstre mythique comme la Tarasque
Quand ma fille de six ans suffoque salement sous son masque
Putain…
Ah, elle est belle la France *tousse* du Maréchal Pétain
Bref, j’suis qu’un poète
J’écris aux abois (ta gueule toi)
J’suis qu’un poète, j’écris aux abois
Un peu comme s’il y avait une bête tapie à l’orée du bois
Créativité, colère, agressivité notoire
J’ai rêvé d’un ours polaire qui démembrait une panthère noire
Va pas offenser ma mémoire ou vexer ton ex-confident
J’ai jamais rêvé d’être noir, t’as déjà rêvé d’être blanc
« Privilégié »…
Privilégier l’inspi agen et les images pleines de magie
J’pense à ce merdier quand j’sors mes chiens et le matin quand je chie
J’m’apprête à déballer l’engin et à redoubler d’énergie
Pour baiser mon ex-frangin et enfin régner sur Cergy
Y a que de la saucisse de Morteau pour le dîner, mon vieil ami
Tu m’as bien sucé à Bordeaux, j’vais bien t’enculer à Paris
Ah ouais, c’est ça qu’vous voulez, et ben parenthèse
J’allais donner du grain à moudre aux mauvais joueurs dans la partie
Tant j’étais prêt à en découdre avec les K5 et Marti
Dans mon texte, y avait la foudre, la fougue et la répartie
De quoi arroser de mon foutre leurs têtes de chattes assorties
Fin de la parenthèse
Kanoë, ça change rien, on est ensemble t’as vu, c’est pas grave
Mais pas ce soir, absolument
Va falloir que tu t’fasses une raison
Je suis plus très sûr que tu sois le bienvenu dans la maison
C’est la punition pour avoir déserté la garnison
Et ces temps de crise, c’est un crime de haute trahison
C’est toi qui m’a fait rentrer
À l’époque, t’étais gentil
Laisse-moi te raccompagner jusqu’à la porte de sortie
Sans dérouler le tapis rouge hein, juste un rouleau de PQ
Serait-ce ma manière de te dire que j’me torche avec ton vécu ?
Hey, j’suis devenu un magicien mais t’as pas l’air convaincu
Tu m’croiras quand j’aurais fait disparaitre ma queue dans ton cul
Tadaa !!
Trop tard pour crier à l’aide, t’as basculé dans la concu
On va te traîner par les dreads avec les reunois d’la sécu
J’aime bien le bruit de la foule en liesse qui réclame de la boxe
J’suis Eminem avec une tresse, t’es Papa Doc avec des locks
Lunik ! Pour te décapiter
J’ai fabriqué un katana qui s’appelle les quatre vérités
Tu finiras un genou à terre après les attaques persos
Non, j’vais pas t’monter en l’air, j’vais te découper en morceaux
Un braconnier s’en va chasser les défenses de l’éléphant
Tout y passera : ton passé, ta femme, ta famille, tes enfants
Mais t’inquiète… j’leur dirai pas qu’ta fille a la mucoviscidose
Car grâce à Dieu, ta fille n’a pas la mucoviscidose
Hey ! Vous croyez qu’nos vies c’est du cinéma, c’est pas 8 Mile ou Bodied
On s’est tous fait bodybag, le vrai vainqueur, c’est le Covid
J’ai du gel hydroalcoolique en plus de la chevrotine
Donc pose ta tête sur le billot le temps que j’arme la guillotine
J’ai choisi mes mots comme un serial killer ses victimes
J’vais tous vous lubrifier l’enclume avec de l’hydro-chloroquine
Hey ! On est jamais assez prudents hein
Moi au cas où, j’ai fait relire mon battle par le professeur Raoult
Raoult ! Raoult ! Raoult !
Tu valides celle-là ou pas ?
(Lunik : tu peux faire mieux… non mais elle est pas mal, c’est pas mal…)
T’es un warrior je sais, mais toi t’es marié à une guerrière
Une reine parmi les walkyries
Eux, ils ont maqué des fermières à la dégaine de Vache Qui Rit
Des chattes grasses et dégueulasses ramassés dans une déchetterie
Avec des lèvres en chiffonnade comme des assiettes de charcuterie
Je posterai cette image avec l’hashtag #FrenchPoetry
Vous les kiffez vos p’tites cochonnes bah j’vous égorge comme porcs et truies
Hey ! J’baise vos meufs et j’fais du smurf, j’suis sale et sans limite
J’leur tape les seufs et j’fais du surf sur leurs vagues de cellulite
Mais revenons à toi mon p’tit escroc, tu t’en sors toujours sans blessure
Tu pourrais connaître sous mes crocs la définition d’une mort sûre
Et certaine, agonie lente et douloureuse
Mais pour moi les amis, ça passe avant le buzz
Alors puisses-tu me pardonner cette petite randonnée
La cour réclamait du Wojtek et j’me devais d’leur en donner
Mais pour la fin, j’vais la jouer fine preuve de ma considération
T’as l’cul bombé comme un muffin à croquer sans modération
Faut qu’t’arrêtes de t’faire des films, si j’voulais ta condamnation
J’aurais qu’à passer un coup d’fil anonyme à l’immigration
« Allô ? C’est pour une délation. »
T’as posé les fondations, tu t’es cassé comme un voleur
J’comprenais pas tes intentions ni ton système de valeurs
Dieu merci depuis, t’as su inverser la vapeur
Et j’suis fier de t’annoncer qu’t’es meilleur père que rappeur
On s’connaît depuis long time, t’avais un sourire angélique
Quelques idées borderline, une studette bordélique
Tu t’rappelles, on était jeunes hein ? Moi, j’m’en souviens
Les soirées shit, Playstation, les soirées syncope ou en chien
J’me rappelle même de tes poèmes aux soirées slam de poésie
Mais surtout des problèmes de tes histoires de zizi
Espèce de renoi, va
Non non non, racial, non non non arrêtez arrêtez là
Déjà quoi là, c’est de l’appropriation culturelle, les blancs qui font du rap là
Et puis quoi hardcore white trash et puis quoi encore ?
Et mais quoi sous couvert d’art et d’humour, alors quoi ?
On fait l’apologie des clichés homophobes, racistes, pire… antisémites...
...que la bien-pensance et la censure me sucent la bite
Toi et moi, on a été intimes, j’ai choisi d’rester pudique
Même si t’as fait des trucs pas cleans, ça concerne pas le public
J’te cache pas qu’à l’époque, ça m’a rendu un peu sceptique
Mais j’te kiffe, j’te pardonne tout, je sais que tout s’explique
Par exemple
J’ai grandi sans oseille, moi, tu peux comprendre mes dents longues
Toi t’es né sous l’soleil, t’aimais pas qu’j’te fasse de l’ombre
Mais t’inquiète frérot, tu brilles, sur scène comme en famille
Toi et moi en haut d’la carte, comme chocolat et vanille
Ah et puis merde, on va s’faire laminer
Qu’on gagne ou qu’on perde, nos femmes vont nous terminer
Moi j’ai même du faire la promesse de signer une amnistie
Non seulement nos femmes se connaissent mais en plus elles s’apprécient
SAPRISTI !!!
Aujourd’hui encore, elles ont passé l’après-midi ensemble
Pouvions-nous vraiment rentrer tous les deux le visage en sang ?
Non, nous aussi on rentre ensemble et gars, c’est même moi qui vais t’ramener
On s’arrêtera à la maison fumer un p’tit joint d’amné
Boire un p’tit thé et se refaire le putain d’film de la soirée
On s’appellera « mon frère » et on s’traitera d’enfoirés, enfoiré
Et il aura à faire à moi celui qui souillera sa réput’
Plus personne jamais ne t’appellera L.U.N.I.K. la pute
Allez, c’est l’heure de s’embrasser, mon allié, mon adversaire
Et souhaitons tous ensemble aux RC un putain d’bon anniversaire
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