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C’est là ton art - Isaac Sandoval
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C’est là ton art Isaac Sandoval

C’est là ton art - Isaac Sandoval
(Couplet unique)
Je ne rêve pas d’un S.U.V toutes ces filles font suer
Les mamans me surveillent me serrent la main
Mettent du gel hydro alcoolisé y a pas si longtemps
Encore elle me suçaient public ennemi attention
Les femmes c’est venimeux je quitte l’école après
Deux mois de passionata si seulement les chattes
Avaient un goût de nata deux fois par jour on
Fait juter la chipolata j’en ai plus rien à foutre
Je fais des dons de sperme à la S.P.A ce que l’avenir me réserve
J’en ai rien à battre pizza devant le mondial pendant
Que je me tape une croate même si bon des maladies
Elle en a trois ou quatre (C’est pas l’histoire)
La vraie histoire c’est que depuis tout petit
Je traîne des idées noires et je voulais pas vomir j’avais si peur
Qu’ils se moquent tous de moi alors que moi j’avais
Rien fait à la base je voulais juste trouver ma place moi
Mais j’y arrivais pas et j’y arrive toujours pas
Faîtes de moi un esclave ce que vous voudrez
Mais je tends les mains hip hip hip hourra
Toujours autant de choses à dire même avec une
Vie aussi pourrave depuis mon évasion
De l'hosto Lagrave ça s’aggrave Frédéric fais pas le con
Donne moi un flacon je n’aime pas la saison
Elles sont rares les femmes qui n’ont pas en elles un démon
Des journées interminables au primaire maman
Tu venais me chercher si tard je jouais de la cithare
Pourquoi m’as-tu abandonné tu m’as laissé ce jour-là
Tout seul à la casa ça déblatère des monologues
Je change d’oreille ça chauffe des efforts inutiles
Et le sommeil qui morfle j’ai shampouiné mes idées folles
Mais j’échappe à la norme jamais fini de cuver la douleur
On googlise des arômes je finirai dans les Inrocks
Je te parie combien mon pote ce n’est pas du sang qui coule
Dans mes veines mais de la Pom Pot auto censure bip bipé par
Tous ces shlags de coyotes de l’intérieur je suis morte
Comme une feuille qui se brise délicatement dans l’automne
Personne ne se rend compte mais je suis menotté
Dans le monotone quand tu me diras je t’aime
Je désactiverai le sonotone je ne crois plus en rien
Encore moins à tes formes espèce de sale pute
Tu as aimé te faire toucher va sucer tous ces hommes
C’est là ton art
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