[Couplet 1]
Je fais des adieux à ma mère puis le plein d'essence
Je m'appelle Juan Carlos XXX cubain de naissance
J'ai décidé de quitter l'île par les eaux
Quitte à rester libre j'ai suivi l'réseau emprunté par les autres
Si Dieu sait que j'ai raison, le choix n'est plus à faire
J'laisse le trois quarts de mes affaires et ma peine à la maison
En mobylette épave, direction pour les plages
On m'a dit "t'es pauvre donc t'es barge" ça pousse à voir le large
Je suis là à l'heure à l'endroit précis
Apparemment pas seul dans l'malheur, nous voilà douze dont trois agressifs
Ces derniers nous montent à bord, nous tassent sur les banquettes
Arrachent l'or sur mon voisin lui disant "ça fallait l'planquer"
J'ai des doutes maman voilà la Havane s'éloigner
Et c'type dépouillant nos sacs en ricanant "c'est l'loyer"
La nuit tombe et emmène avec elle l'euphorie
Maudit soit Fidel qui me fait fuir mon pays pour la Floride
Mais j'en suis là ruisselant car le vrai danger s’amène
Je pleure, implore le tout puissant entre deux vagues de cinq mètres
Les trois types dans la cabine nous regardent sans plaisanter
Soudain l'un sort avec la carabine et nous crie de sauter
Le passeur devient tueur, le clandestin : du poids en trop
Il faut choisir : le requin de Détroit ou prendre du plomb dans l'tronc
Touché et c'est mon corps entier qui s'détend
J'tombe à l'eau, cette dernière remplit mes poumons, j'ai 17 ans
Je fais des adieux à ma mère puis le plein d'essence
Je m'appelle Juan Carlos XXX cubain de naissance
J'ai décidé de quitter l'île par les eaux
Quitte à rester libre j'ai suivi l'réseau emprunté par les autres
Si Dieu sait que j'ai raison, le choix n'est plus à faire
J'laisse le trois quarts de mes affaires et ma peine à la maison
En mobylette épave, direction pour les plages
On m'a dit "t'es pauvre donc t'es barge" ça pousse à voir le large
Je suis là à l'heure à l'endroit précis
Apparemment pas seul dans l'malheur, nous voilà douze dont trois agressifs
Ces derniers nous montent à bord, nous tassent sur les banquettes
Arrachent l'or sur mon voisin lui disant "ça fallait l'planquer"
J'ai des doutes maman voilà la Havane s'éloigner
Et c'type dépouillant nos sacs en ricanant "c'est l'loyer"
La nuit tombe et emmène avec elle l'euphorie
Maudit soit Fidel qui me fait fuir mon pays pour la Floride
Mais j'en suis là ruisselant car le vrai danger s’amène
Je pleure, implore le tout puissant entre deux vagues de cinq mètres
Les trois types dans la cabine nous regardent sans plaisanter
Soudain l'un sort avec la carabine et nous crie de sauter
Le passeur devient tueur, le clandestin : du poids en trop
Il faut choisir : le requin de Détroit ou prendre du plomb dans l'tronc
Touché et c'est mon corps entier qui s'détend
J'tombe à l'eau, cette dernière remplit mes poumons, j'ai 17 ans
Comments (0)
The minimum comment length is 50 characters.