[Couplet 1]
C’est l’histoire de trois potes, unis, respectables, stables
Qu’étaient moyens en classe et qu’habitaient tous trois en face
Du terrain de foot sur l’quel ils jouaient tous les jours
Ils s’débrouillaient pas trop mal, en fait ils voulaient tous dev’nir professionnels
Alain, Christophe et Frank sont trois babtous du ghetto
Délinquants et chauds, intégrés aux bougnouls et aux négros
Ils étaient toujours là l’un pour l’autre, près à s’entraider
Car la vie était dure, la pouasse rodait tout près où ils traînaient
C’était les inséparables, les trois frères, les trois mousquetaires
Les trois maillons d’une chaîne : la rage, la peine et la haine
Frank était l’aîné d’la famille, d’parents alcooliques
Il avait deux p’tits frères qu’il aimait par d’ssus tout, au-delà des femmes et l’fric
Et l’soir quand il rentrait, l’haleine skylleuse, d’une journée laborieuse
Il s’endormait les larmes aux yeuze
Tout comme ses potes il comptait s’en sortir
Mais pour eux s’en sortir, s’en sortir... C’était faire beaucoup d’fric et s’enfuir
[Refrain]
On est tant épaulé par des connaissances immenses, trois gars au ghetto!
Eh oh, eh oh, eh oh, j’crie très haut l’histoire de trois mecs au ghetto
On est tant épaulé par des connaissances immenses, trois gars au ghetto!
Eh oh, eh oh, eh oh, j’crie très haut l’histoire de trois mecs au ghetto
[Couplet 2]
Christophe, quant à lui, vivait chez Alain
Il avait fugué du foyer, comme beaucoup d’mômes il était orphelin
Il aimait ces ambiances d’famille nombreuse, lui qui n’en a jamais eu
Il observait l’grand monde de ses p’tits yeux, et
L’matin, Frank v’nait les chercher, ils partaient au lycée
Mais dans la tête c’est chaud sans l’fric alors ils sêchaient
Et ils restaient d’vant l’hall à vendre de la hi
En parlant d’filles et d’T.D.I, combien d'p'tits délits?
C'était trois rebels, genre niquez-vous, vous et vos lois
Au square y’a trop d’haine, vice, et trop d’vannes sur les gaulois
J’comprends même pourquoi ils aimaient rester entre eux
Entre autre, ils ont même braqué, mec, sans finir au trou
Il leur a fallu peu de temps pour cesser
L’école, vendre d’la CC et passer d’beaux étés en audi TT
C’était boîte-femme, femme-boîte, filles à quatre pattes
C’était l’histoire d’trois gars qu’en avaient rien à battre
C’est l’histoire de trois potes, unis, respectables, stables
Qu’étaient moyens en classe et qu’habitaient tous trois en face
Du terrain de foot sur l’quel ils jouaient tous les jours
Ils s’débrouillaient pas trop mal, en fait ils voulaient tous dev’nir professionnels
Alain, Christophe et Frank sont trois babtous du ghetto
Délinquants et chauds, intégrés aux bougnouls et aux négros
Ils étaient toujours là l’un pour l’autre, près à s’entraider
Car la vie était dure, la pouasse rodait tout près où ils traînaient
C’était les inséparables, les trois frères, les trois mousquetaires
Les trois maillons d’une chaîne : la rage, la peine et la haine
Frank était l’aîné d’la famille, d’parents alcooliques
Il avait deux p’tits frères qu’il aimait par d’ssus tout, au-delà des femmes et l’fric
Et l’soir quand il rentrait, l’haleine skylleuse, d’une journée laborieuse
Il s’endormait les larmes aux yeuze
Tout comme ses potes il comptait s’en sortir
Mais pour eux s’en sortir, s’en sortir... C’était faire beaucoup d’fric et s’enfuir
[Refrain]
On est tant épaulé par des connaissances immenses, trois gars au ghetto!
Eh oh, eh oh, eh oh, j’crie très haut l’histoire de trois mecs au ghetto
On est tant épaulé par des connaissances immenses, trois gars au ghetto!
Eh oh, eh oh, eh oh, j’crie très haut l’histoire de trois mecs au ghetto
[Couplet 2]
Christophe, quant à lui, vivait chez Alain
Il avait fugué du foyer, comme beaucoup d’mômes il était orphelin
Il aimait ces ambiances d’famille nombreuse, lui qui n’en a jamais eu
Il observait l’grand monde de ses p’tits yeux, et
L’matin, Frank v’nait les chercher, ils partaient au lycée
Mais dans la tête c’est chaud sans l’fric alors ils sêchaient
Et ils restaient d’vant l’hall à vendre de la hi
En parlant d’filles et d’T.D.I, combien d'p'tits délits?
C'était trois rebels, genre niquez-vous, vous et vos lois
Au square y’a trop d’haine, vice, et trop d’vannes sur les gaulois
J’comprends même pourquoi ils aimaient rester entre eux
Entre autre, ils ont même braqué, mec, sans finir au trou
Il leur a fallu peu de temps pour cesser
L’école, vendre d’la CC et passer d’beaux étés en audi TT
C’était boîte-femme, femme-boîte, filles à quatre pattes
C’était l’histoire d’trois gars qu’en avaient rien à battre
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