[Couplet 1 : VII]
J'ai la physionomie du nombre, le mental de l'ennemi
La bonhomie des guillotines, joyeux comme un fusil à pompe
Poto, j'parle aux prolos, pas aux jeunes cadres dynamiques
Quand j'entame un solo ça sent la poudre à dynamite
J'habite une planète où le rêve est indispensable
Devenir simplement poète pour envisager l'impensable
Et puis je puise un peu dans mes racines
La vraie passion de la France, c'est pas le foot mais le racisme
Hier encore c'était hardcore, on avait l'étoile de David
Regarde Robert Ménard sera bientôt maire de ta ville
Moi j'reste avide de connaissance et de partage
Pour se lancer dans la vie, tu sais mon vieux il n'y a pas d'âge
Une carte postale de Zapata en marque-page
Les journées sont maussades, tant mieux sinon j'fais un peu tâche
Ce monde est creux, les victorieux sont tellement cons
Que moi je m'amuse un peu une arme à feu sous le menton
Comme un chimpanzé en hiver, j'attends patiemment Décembre
J'profite avant la mise en bière ou la dispersion de mes cendres
Réminiscence adolescente, pas la meilleure époque
Moi j'ai remonté la pente des rasoirs dans les Reeboks
Et du palais à l’assemblée on prétend qu'on est tous égaux
Va dire aux gamins de Calais qu'au bord de la mer tout est beau
Honnête avec moi-même c'est déjà pas si mal que ça
Fais profil bas on dormira tous un jour sous des chrysanthèmes
J'ai la physionomie du nombre, le mental de l'ennemi
La bonhomie des guillotines, joyeux comme un fusil à pompe
Poto, j'parle aux prolos, pas aux jeunes cadres dynamiques
Quand j'entame un solo ça sent la poudre à dynamite
J'habite une planète où le rêve est indispensable
Devenir simplement poète pour envisager l'impensable
Et puis je puise un peu dans mes racines
La vraie passion de la France, c'est pas le foot mais le racisme
Hier encore c'était hardcore, on avait l'étoile de David
Regarde Robert Ménard sera bientôt maire de ta ville
Moi j'reste avide de connaissance et de partage
Pour se lancer dans la vie, tu sais mon vieux il n'y a pas d'âge
Une carte postale de Zapata en marque-page
Les journées sont maussades, tant mieux sinon j'fais un peu tâche
Ce monde est creux, les victorieux sont tellement cons
Que moi je m'amuse un peu une arme à feu sous le menton
Comme un chimpanzé en hiver, j'attends patiemment Décembre
J'profite avant la mise en bière ou la dispersion de mes cendres
Réminiscence adolescente, pas la meilleure époque
Moi j'ai remonté la pente des rasoirs dans les Reeboks
Et du palais à l’assemblée on prétend qu'on est tous égaux
Va dire aux gamins de Calais qu'au bord de la mer tout est beau
Honnête avec moi-même c'est déjà pas si mal que ça
Fais profil bas on dormira tous un jour sous des chrysanthèmes
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