Clémentine et Léon Barentin
Qui vendaient des pendules à Pantin
Se sont connus un jour en prenant leur journal
A côté du café du Canal
Et le jour de la St-Valentin
Ils se sont mariés sans parents ni parrains
La fanfare avait joué des musiques de Chopin
Clémentine et Léon étaient bien
Pendant qu'elle attendait les clients
Clémentine astiquait les cadrans
Et Léon tout au fond dans son beau tablier
Réparait les horloges du quartier
A côté du cahier, des tampons
Il y avait sur la caisse une corbeille de bonbons
Les coucous qui sonnaient du matin jusqu'au soir
Donnaient l'heure, la demie et le quart
Clémentine eut deux fils de Léon
Il fallut agrandir la maison
On reprit pour pas cher sa boutique au voisin
Jusque-là les affaires marchaient bien
Mais la guerre est venue tout défaire
Clémentine a pleuré pour ses fils et leur père
Les pendules ont cessé d'égayer la maison
Quand Léon s'en alla pour le front
Qui vendaient des pendules à Pantin
Se sont connus un jour en prenant leur journal
A côté du café du Canal
Et le jour de la St-Valentin
Ils se sont mariés sans parents ni parrains
La fanfare avait joué des musiques de Chopin
Clémentine et Léon étaient bien
Pendant qu'elle attendait les clients
Clémentine astiquait les cadrans
Et Léon tout au fond dans son beau tablier
Réparait les horloges du quartier
A côté du cahier, des tampons
Il y avait sur la caisse une corbeille de bonbons
Les coucous qui sonnaient du matin jusqu'au soir
Donnaient l'heure, la demie et le quart
Clémentine eut deux fils de Léon
Il fallut agrandir la maison
On reprit pour pas cher sa boutique au voisin
Jusque-là les affaires marchaient bien
Mais la guerre est venue tout défaire
Clémentine a pleuré pour ses fils et leur père
Les pendules ont cessé d'égayer la maison
Quand Léon s'en alla pour le front
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