Mon bien-aimé, dans mes douleurs
Je viens de la cité des pleurs
Pour vous demander des prières
Vous me disiez, penché vers moi :
« Si je vis, je prierai pour toi. »
Voilà vos paroles dernières
Hélas! hélas!
Depuis que j'ai quitté vos bras
Jamais je n’entends vos prières
Hélas! hélas!
J'écoute, et vous ne priez pas!
Combien nos doux ravissements
Ami, me coûtent de tourments
Au fond de ces tristes demeures!
Les jours n'ont ni soir ni matin;
Et l’aiguille y tourne sans fin
Sans fin, sur un cadran sans heures:
Hélas! hélas!
Vers vous, ami, levant les bras
J'attends en vain dans ces demeures!
Hélas! hélas!
J'attends, et vous ne priez pas!
« Puisse au Lido ton âme errer, »
Disiez-vous, « pour me voir pleurer! »
Elle s'envola sans alarme
Ami, sur mon froid monument
L'eau du ciel tomba tristement
Mais de vos yeux, pas une larme
Hélas! hélas!
Ce Dieu qui me vit dans vos bras
Que votre douleur le désarme!
Moi seule, hélas!
Je pleure, et vous ne priez pas
Je viens de la cité des pleurs
Pour vous demander des prières
Vous me disiez, penché vers moi :
« Si je vis, je prierai pour toi. »
Voilà vos paroles dernières
Hélas! hélas!
Depuis que j'ai quitté vos bras
Jamais je n’entends vos prières
Hélas! hélas!
J'écoute, et vous ne priez pas!
Combien nos doux ravissements
Ami, me coûtent de tourments
Au fond de ces tristes demeures!
Les jours n'ont ni soir ni matin;
Et l’aiguille y tourne sans fin
Sans fin, sur un cadran sans heures:
Hélas! hélas!
Vers vous, ami, levant les bras
J'attends en vain dans ces demeures!
Hélas! hélas!
J'attends, et vous ne priez pas!
« Puisse au Lido ton âme errer, »
Disiez-vous, « pour me voir pleurer! »
Elle s'envola sans alarme
Ami, sur mon froid monument
L'eau du ciel tomba tristement
Mais de vos yeux, pas une larme
Hélas! hélas!
Ce Dieu qui me vit dans vos bras
Que votre douleur le désarme!
Moi seule, hélas!
Je pleure, et vous ne priez pas
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