[Intro - Brigitte Fontaine]
Les sangliers sont lachés
Je répète :
Les sangliers sont lachés
Les petits patrons font les grandes rivières de diamant
Deux fois
Les roses de l’Europe sont le festin de Satan
Je répète :
Les roses de l’Europe sont le festin de Satan
[Refrain - Bertrand Cantat]
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Voire pour le monde
[Couplet 1 - Bertrand Cantat]
Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire
Aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière
Pourpre et pomponnée de grands siècles et colosses titubants
Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d’épousseter d’un seul geste
D’un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d’hier et tabula rasa…
D’ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspention
Il flotte encore dans l’air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe
Celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien
Le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main
Arrosait de son sperme les sexes autochtones
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter
Et nous pouvons reprendre…
Europe des lumières ou alors des ténèbres ;
À peine des lucioles dans les théâtres d’ombre
A peine une étincelle dans la nuit qui s’installe et puis se ressaisit
Et puis l’aube nouvelle, après les crimes d’enfance
Les erreurs de jeunesse on n’arrache plus les ailes des libellules d’or
Les sangliers sont lachés
Je répète :
Les sangliers sont lachés
Les petits patrons font les grandes rivières de diamant
Deux fois
Les roses de l’Europe sont le festin de Satan
Je répète :
Les roses de l’Europe sont le festin de Satan
[Refrain - Bertrand Cantat]
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Nous travaillons actuellement pour l’Europe
Voire pour le monde
[Couplet 1 - Bertrand Cantat]
Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire
Aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière
Pourpre et pomponnée de grands siècles et colosses titubants
Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d’épousseter d’un seul geste
D’un seul, les vieilles pellicules, les peaux mortes d’hier et tabula rasa…
D’ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspention
Il flotte encore dans l’air de cette odeur de soufre. Sale vieille Europe
Celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien
Le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main
Arrosait de son sperme les sexes autochtones
On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond
Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter
Et nous pouvons reprendre…
Europe des lumières ou alors des ténèbres ;
À peine des lucioles dans les théâtres d’ombre
A peine une étincelle dans la nuit qui s’installe et puis se ressaisit
Et puis l’aube nouvelle, après les crimes d’enfance
Les erreurs de jeunesse on n’arrache plus les ailes des libellules d’or
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