[Couplet : Grand Corps Malade]
Ça commence par un moment de flottement quand le soleil recule
Un parfum d'hésitation qu'on appelle le crépuscule
Les dernières heures du jour sont avalées par l'horizon
Pour que la nuit règne sans partage, elle a gagné, elle a raison
En fait j'aime cette instant, j'vois le changement d'atmosphère
Et si j'y pense un peu j'me demande comment ça peut se faire
Ce miracle quotidien, le perpétuel mystère
Qui fait qu'en quelques secondes on passe du coté obscur de la terre
Voici une note pour la nuit, les nuits, les miennes les tiennes
Je ne sais pas comment tu les vis moi mes nuits m'appartiennent
Je les regarde je les visite c'est mon royaume mon château
Je les aime et c'est tant mieux parce que j'aime pas me coucher tôt
J'te parle pas des nuits parisiennes, des lumières et des décibels
J'préfère celles du silence et d'la pénombre qui est si belle
J'te parle pas des nuits en boite, celles des branleurs et celles des poufs
Je préfère les trottoirs vides quand la ville reprend son souffle
Comment exprimer ce que la nuit m'inspire
Ce qu'elle nous suggère et ce qu elle respire
Ce moment d'obscurité qui met en lumière nos fissures
L'ambiguïté en manteau noir, la nuit fait peur, la nuit rassure
En tout cas c'qui est sur c'est qu'elle influence nos cerveaux
Prend pas de grandes décisions la nuit tu sais jamais ce que ça vaut
Pourtant elle peut être parfois un moment d' extrême lucidité
Et c'est souvent la nuit qu'tu crois détenir la vérité
Chaque nuit la suspicion fête son anniversaire
Et quand tu croises un mec dans la rue il te matte comme un adversaire
Y'a des regards méfiants, menaçants ou pleins de panique
En tout cas c'qui est bien la nuit c'est qu' y a personne sur le périphérique
Ça commence par un moment de flottement quand le soleil recule
Un parfum d'hésitation qu'on appelle le crépuscule
Les dernières heures du jour sont avalées par l'horizon
Pour que la nuit règne sans partage, elle a gagné, elle a raison
En fait j'aime cette instant, j'vois le changement d'atmosphère
Et si j'y pense un peu j'me demande comment ça peut se faire
Ce miracle quotidien, le perpétuel mystère
Qui fait qu'en quelques secondes on passe du coté obscur de la terre
Voici une note pour la nuit, les nuits, les miennes les tiennes
Je ne sais pas comment tu les vis moi mes nuits m'appartiennent
Je les regarde je les visite c'est mon royaume mon château
Je les aime et c'est tant mieux parce que j'aime pas me coucher tôt
J'te parle pas des nuits parisiennes, des lumières et des décibels
J'préfère celles du silence et d'la pénombre qui est si belle
J'te parle pas des nuits en boite, celles des branleurs et celles des poufs
Je préfère les trottoirs vides quand la ville reprend son souffle
Comment exprimer ce que la nuit m'inspire
Ce qu'elle nous suggère et ce qu elle respire
Ce moment d'obscurité qui met en lumière nos fissures
L'ambiguïté en manteau noir, la nuit fait peur, la nuit rassure
En tout cas c'qui est sur c'est qu'elle influence nos cerveaux
Prend pas de grandes décisions la nuit tu sais jamais ce que ça vaut
Pourtant elle peut être parfois un moment d' extrême lucidité
Et c'est souvent la nuit qu'tu crois détenir la vérité
Chaque nuit la suspicion fête son anniversaire
Et quand tu croises un mec dans la rue il te matte comme un adversaire
Y'a des regards méfiants, menaçants ou pleins de panique
En tout cas c'qui est bien la nuit c'est qu' y a personne sur le périphérique
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