[Intro]
Fourmilière de béton, mère nourricière
Pourquoi mes frères oublièrent la raison ?
Ta richesse rayonne mais je me questionne :
Pourquoi tu la partages avec si peu de personnes ?
Pour toi, exister c'est éviter le sommeil
Ériger des bâtiments dont les sommets peuvent éclipser le soleil
Moi j'suis qu'une fenêtre qui s'allume la nuit
Donc je doute que tu calcules ma vie
[Couplet 1]
Depuis le temps qu'j'suis arrivé
J'connais tes défauts et tes qualités
Même tes cavités quand, du métro, j'prends l'escalier
Sur ton asphalte, je flâne, des fois je m'y perds
Remarque que t'es une femme qui garde une part de mystère
Tu m'as vu net, tu m'as vu titubant
Tu m'as vu naître, tu me verras mourir sûrement
T'as pas d'égale, puissance, forêt de ciment
Pas d'silence, tes bâtiments sont comme des arbres immenses
Les gens comme des vautours, tu m'as apporté beaucoup
Sans toi j'n'aurais pas rencontré mes potes et formé mon crew
J'ai appris à apprécier tes dissonances, me méfier de l'ignorance
Dans ce guêpier de violence
Tes jambes nues procurent tant de thunes
Les gus qui s'entretuent se ruent devant ce culte
Moi j'traîne jusqu'à c'que l'aube s'amène
Je te refléterai comme l'eau de la Seine
Jusque dans l'au-delà même
Fourmilière de béton, mère nourricière
Pourquoi mes frères oublièrent la raison ?
Ta richesse rayonne mais je me questionne :
Pourquoi tu la partages avec si peu de personnes ?
Pour toi, exister c'est éviter le sommeil
Ériger des bâtiments dont les sommets peuvent éclipser le soleil
Moi j'suis qu'une fenêtre qui s'allume la nuit
Donc je doute que tu calcules ma vie
[Couplet 1]
Depuis le temps qu'j'suis arrivé
J'connais tes défauts et tes qualités
Même tes cavités quand, du métro, j'prends l'escalier
Sur ton asphalte, je flâne, des fois je m'y perds
Remarque que t'es une femme qui garde une part de mystère
Tu m'as vu net, tu m'as vu titubant
Tu m'as vu naître, tu me verras mourir sûrement
T'as pas d'égale, puissance, forêt de ciment
Pas d'silence, tes bâtiments sont comme des arbres immenses
Les gens comme des vautours, tu m'as apporté beaucoup
Sans toi j'n'aurais pas rencontré mes potes et formé mon crew
J'ai appris à apprécier tes dissonances, me méfier de l'ignorance
Dans ce guêpier de violence
Tes jambes nues procurent tant de thunes
Les gus qui s'entretuent se ruent devant ce culte
Moi j'traîne jusqu'à c'que l'aube s'amène
Je te refléterai comme l'eau de la Seine
Jusque dans l'au-delà même
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