[Intro]
Au clair de la lune, ha ha ha... ma chandelle est morte
J'ai fait pleurer ma plume, car la douleur était trop forte, cousin (ichiya)
[Couplet 1]
Du fond du cœur en toute sincérité
À bon entendeur, j'dédie ces vers aux gens conscients d'la réalité
J'parle d'celle qu'on a vécu, celle qu'on vit
Celle qu'on vivra certainement si on survit
Si tu tiens l'coup, encaisse tous les coups d'la vie
Profond dégoût, tristesse qui alimente l'appétit d'l'envie d'réussir
Bâtir un truc solide pour l'avenir
Soulager les peines, y'a que ta mère qui s'inquiète pour ton devenir
Se repentir, du sens interdit revenir
Devenir quelqu'un, pouvoir mourir avec le sourire
Venir au monde pour en partir ainsi ça n'a aucun sens
Étions-nous mal partis afin d'mieux finir notre existence ?
La plaie du malheur se doit d'être en convalescence
Guérir cent cicatrices d'un bonheur qui, lui, apaise ta conscience
Sèche tes larmes fatales toutes les vies ont la prudence
Ou noie ton mental dans la défonce, pour t'éloigner d'tes chances, d'tes rêves
Faut qu'j'me relève, faut qu'j'tourne la page pour ma propre délivrance
Parce qu'au fond j'me sens pris en otage par la souffrance
Faut qu'j'fasse ma base dans les clés d'l'espoir, pour sortir de là
Faut qu'j'me casse, faut qu'j'laisse des traces qui n's'enlèvent pas à pas
J'prends le hardcore cette vie comme il vient
Mais j'ignore totalement comment l'juge y intervient
J'parviens à garder la tête haute
Puis j'ai pas à m'plaindre par rapport à d'autres
Parce que par rapport à d'autres, j'ai compris plus tôt
Aussitôt, j'résonne les miens car dans mon ghetto, le bien n'a pas de tréteaux
Le monde appartient aux gens qui s'lèvent tôt
Nous on s'lève tard pour prendre c'qui appartient aux gens qui s'couchent tôt
On n'a pas l'choix la société en a fait une contrainte
Pis tu n'es perdant qu'si tu parles trop ou laisses tes empreintes
On ne ressent même plus la crainte, la prison ça fait plus peur
À l'extérieur ça galère presque autant qu'à l'intérieur
Ça joue sur l'système nerveux, mais à force on s'y habitue
On devient d'plus en plus nerveux, féroce, jusqu'à c'qu'on s'tue
Une autre manière de gâcher sa vie, dans d'mauvaises péripéties
Qui colorient ton caractère, ton esprit s'endurcit
Ainsi, tu agis comme tu n'aurais jamais voulu
De fierté tu recules devant rien, le mal s'accentue
Prends de grande proportion, attention, dans la rue
Y'a des gens sous tension qui discutent plus, c'est révolu
Personnalité superflue, dont l'affection a fait abandon
Sa vie conclut qu'il faut tout niquer avant Armageddon
J'demande pardon au Tout-Puissant de ne pas remplir ma mission
D'en être conscient et sur c'morceau en dégager l'émotion
Sachez qu'j'fais pas semblant d'être un mauvais garçon
Sinon ça serait flagrant dans le feu de l'action
De mes ancêtres à mes parents, entouré d'mes frères et sœurs
La République Islamique des Comores, j'ai hérité de ses valeurs
Comprends pourquoi j'les défendrais jusqu'au bout
Comprends pourquoi j'préfère mourir debout, que vivre à genoux
Au clair de la lune, ha ha ha... ma chandelle est morte
J'ai fait pleurer ma plume, car la douleur était trop forte, cousin (ichiya)
[Couplet 1]
Du fond du cœur en toute sincérité
À bon entendeur, j'dédie ces vers aux gens conscients d'la réalité
J'parle d'celle qu'on a vécu, celle qu'on vit
Celle qu'on vivra certainement si on survit
Si tu tiens l'coup, encaisse tous les coups d'la vie
Profond dégoût, tristesse qui alimente l'appétit d'l'envie d'réussir
Bâtir un truc solide pour l'avenir
Soulager les peines, y'a que ta mère qui s'inquiète pour ton devenir
Se repentir, du sens interdit revenir
Devenir quelqu'un, pouvoir mourir avec le sourire
Venir au monde pour en partir ainsi ça n'a aucun sens
Étions-nous mal partis afin d'mieux finir notre existence ?
La plaie du malheur se doit d'être en convalescence
Guérir cent cicatrices d'un bonheur qui, lui, apaise ta conscience
Sèche tes larmes fatales toutes les vies ont la prudence
Ou noie ton mental dans la défonce, pour t'éloigner d'tes chances, d'tes rêves
Faut qu'j'me relève, faut qu'j'tourne la page pour ma propre délivrance
Parce qu'au fond j'me sens pris en otage par la souffrance
Faut qu'j'fasse ma base dans les clés d'l'espoir, pour sortir de là
Faut qu'j'me casse, faut qu'j'laisse des traces qui n's'enlèvent pas à pas
J'prends le hardcore cette vie comme il vient
Mais j'ignore totalement comment l'juge y intervient
J'parviens à garder la tête haute
Puis j'ai pas à m'plaindre par rapport à d'autres
Parce que par rapport à d'autres, j'ai compris plus tôt
Aussitôt, j'résonne les miens car dans mon ghetto, le bien n'a pas de tréteaux
Le monde appartient aux gens qui s'lèvent tôt
Nous on s'lève tard pour prendre c'qui appartient aux gens qui s'couchent tôt
On n'a pas l'choix la société en a fait une contrainte
Pis tu n'es perdant qu'si tu parles trop ou laisses tes empreintes
On ne ressent même plus la crainte, la prison ça fait plus peur
À l'extérieur ça galère presque autant qu'à l'intérieur
Ça joue sur l'système nerveux, mais à force on s'y habitue
On devient d'plus en plus nerveux, féroce, jusqu'à c'qu'on s'tue
Une autre manière de gâcher sa vie, dans d'mauvaises péripéties
Qui colorient ton caractère, ton esprit s'endurcit
Ainsi, tu agis comme tu n'aurais jamais voulu
De fierté tu recules devant rien, le mal s'accentue
Prends de grande proportion, attention, dans la rue
Y'a des gens sous tension qui discutent plus, c'est révolu
Personnalité superflue, dont l'affection a fait abandon
Sa vie conclut qu'il faut tout niquer avant Armageddon
J'demande pardon au Tout-Puissant de ne pas remplir ma mission
D'en être conscient et sur c'morceau en dégager l'émotion
Sachez qu'j'fais pas semblant d'être un mauvais garçon
Sinon ça serait flagrant dans le feu de l'action
De mes ancêtres à mes parents, entouré d'mes frères et sœurs
La République Islamique des Comores, j'ai hérité de ses valeurs
Comprends pourquoi j'les défendrais jusqu'au bout
Comprends pourquoi j'préfère mourir debout, que vivre à genoux
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