[Couplet 1 : Teddy Redd]
J’ai déçu des gens mais c’est toujours moins que ce que j’ai reçu
J’analyse vos erreurs et les miennes, c’est ce qui fait le vécu
On traine, évite les trainées mais garde quelques culs
Rien à foutre de l’image que j’véhicule, à bord de mon véhicule
Les bords, les villes, les thunes : à force tout ça devient ridicule
On porte aucune couleur : all black, une croix sur le pull
Lâcher c’est trop simple, un flingue sur la tempe, négro, cool
Tous ces enfoirés de rappeurs coulent que mes négros se mouillent
Et c’est rare que je m’excuse, j’préfère t’expliquer ce que j’ai perçu
Ensuite tu recules parce que je t’ai percé à ton insu
Mes versets, j’en suis pas sûr sauf seul dans ma voiture
Mon seul rêve c’est de sauver celle à qui je dois toute ma droiture
Papa est un gangster, pareil pour ma mère
T’as p’t-être cru que j’allais le devenir
En vrai, négro, c’est tout le contraire
Ils m’auraient jamais laissé faire, ils auraient jamais été fiers
Ils auraient préféré que j’cé-per’ : en vrai, tout ça me rend sévère
Et c’est pour ça qu’on persévère, négro
Pendant que tu te prends la tête pour prendre un verre, négro
Meuf, j’suis désolé mais être sérieux m’a trop saoulé
Le plus triste c’est que tu prendras un faux négro pour te consoler
Mais, gros, y a pas plus vrais que nous, y a pas aussi bien gaulés
On se pose un milliard de questions, ça oblige à s’isoler
Ça oblige à rigoler, même quand les temps sont durs
Envoie un pur et laisse-moi rouler
[Couplet 2 : Take A Mic]
Guette, tout ce que j’ai pu faire pour y arriver là où j’en suis
J’ai plus de doute
Piller toutes les coupes, nuages et pluie même en Août
Mes démons et mes doubles, toute ma tristesse sur un 12
Faut que j’me canalise ou tu seras touché par la foudre
Y a de quoi devenir fou ici, mauvaise politique
Une bonne conduite ou l’homicide : négro, réfléchis
Tout ce que j’fais, c’est poétique
Rester tech’ nous demande logique
Le nef de la guerre c’est les chiffres : j’ai qu’un stylo BiC
Ma patience a un palier, joue pas si t’es pas lié
Si t’as rien en commun avec nous, han
On a de quoi te faire baliser, dévaliser tes sales idées
Débarrasser après la fin de l’écoute
Qui est prêt à en découdre ? Tu vas trouer l’un de tes jeans
Regarde-toi dans ton miroir : tu vas trouver l’un de tes djinns
T’as feu-ki vendre des barrettes : oui, des 10
Pour ma part, j’écris des barres, tard le soir, pour un disque
C’est mon kiff, 24 heures de studio, c’est mon djizz
Si tu jactes, on te répond en diss, j’te le dis
Tout discours d’un sheitan sur une piste
La concu va pisser et moi j’reste peace sur des prises
Han, j’rappe depuis MSN et les wizz
Echanger toute ma semaine contre un week, j’fais le vide
Dans le coin du carré, mais pas dans le Vip
Gros, ça changera pas même pour les rushs d’un clip
Faut que tu cliques
[Couplet 3 : 3010]
Han, moi + eux : tous les fume
Arriver chez eux, les faire disparaitre dans la brume
Pas à pas, chaque chose en son temps : pas besoin, j’recule
Ils me prennent pour autre que moi, faudra que j’hurle
Ou que tu le fasses, des turluttes chez ces tarlouzes
J’te promets, j’les aurais à Auber’ ou Maurice tôt
Elle se prépare ta prochaine choré’
Tous ces fils de pute qui n’ont pas vu qu’ils y avaient une daronne derrière moi
Vous êtes des keufs ou quoi ? Vous recherchez la guerre ?
La reu-gué dans mon regard, faudrait creuser
On me demande pourquoi j’suis complexe
On m’a appris à ne pas causer
Vos salades donnent la nausée mais il n’y a rien pour se reposer
Tu te demandes pourquoi j’les fuck
Depuis le temps, ils font les professionnels et perfectionnés
On se la raconte pas, on progresse
Il suffit seulement de se donner mais, au tir, on est abonnés
J’ai pas eu la chance d’être beau : j’suis citadin, au gros nez
L’aurait fallu, je m’appelle Jonathan pour, attends, voir ma jeunesse
Trop d’instants à jeûner : ni dîner ni p’tit-déjeuner
Aujourd’hui il faut un four bien fait pour fonder une maisonnée
Peu de vrais négros au sommet, j’irai copier aucun modèle
Mais t’avais jamais entendu ce ton
Et jamais respecté le tandem, Teddy et moi sur cette contrebande
J’suis le contraire de tous ces jaloux qui m’incrustent dans leurs bandes
Qu’est-ce que tu sais du bon sens ? À jouer ton trentenaire ?
T’es comme moi, une jeune merde qui trime pour qu’on observe les tiens
Et que ça rende service, Levi’s et mauvaise herbe
Tu me vois arriver, vouloir ma tête comme ils voulaient le Prophète
Dans la vie, faut que ce soit aussi vrai que la ligne 7
Faut tout guetter, gros et si tu comptes arriver, reconnaitre
Et connaitre, j’me bad avec qui tu me connectes
Histoire d’un vrai petit qui tentait d'être correct
Mon nom ne sera jamais synonyme de défaite
Ton amour ou ta haine sont les deux seules choses que mon prénom souhaite
J’ai déçu des gens mais c’est toujours moins que ce que j’ai reçu
J’analyse vos erreurs et les miennes, c’est ce qui fait le vécu
On traine, évite les trainées mais garde quelques culs
Rien à foutre de l’image que j’véhicule, à bord de mon véhicule
Les bords, les villes, les thunes : à force tout ça devient ridicule
On porte aucune couleur : all black, une croix sur le pull
Lâcher c’est trop simple, un flingue sur la tempe, négro, cool
Tous ces enfoirés de rappeurs coulent que mes négros se mouillent
Et c’est rare que je m’excuse, j’préfère t’expliquer ce que j’ai perçu
Ensuite tu recules parce que je t’ai percé à ton insu
Mes versets, j’en suis pas sûr sauf seul dans ma voiture
Mon seul rêve c’est de sauver celle à qui je dois toute ma droiture
Papa est un gangster, pareil pour ma mère
T’as p’t-être cru que j’allais le devenir
En vrai, négro, c’est tout le contraire
Ils m’auraient jamais laissé faire, ils auraient jamais été fiers
Ils auraient préféré que j’cé-per’ : en vrai, tout ça me rend sévère
Et c’est pour ça qu’on persévère, négro
Pendant que tu te prends la tête pour prendre un verre, négro
Meuf, j’suis désolé mais être sérieux m’a trop saoulé
Le plus triste c’est que tu prendras un faux négro pour te consoler
Mais, gros, y a pas plus vrais que nous, y a pas aussi bien gaulés
On se pose un milliard de questions, ça oblige à s’isoler
Ça oblige à rigoler, même quand les temps sont durs
Envoie un pur et laisse-moi rouler
[Couplet 2 : Take A Mic]
Guette, tout ce que j’ai pu faire pour y arriver là où j’en suis
J’ai plus de doute
Piller toutes les coupes, nuages et pluie même en Août
Mes démons et mes doubles, toute ma tristesse sur un 12
Faut que j’me canalise ou tu seras touché par la foudre
Y a de quoi devenir fou ici, mauvaise politique
Une bonne conduite ou l’homicide : négro, réfléchis
Tout ce que j’fais, c’est poétique
Rester tech’ nous demande logique
Le nef de la guerre c’est les chiffres : j’ai qu’un stylo BiC
Ma patience a un palier, joue pas si t’es pas lié
Si t’as rien en commun avec nous, han
On a de quoi te faire baliser, dévaliser tes sales idées
Débarrasser après la fin de l’écoute
Qui est prêt à en découdre ? Tu vas trouer l’un de tes jeans
Regarde-toi dans ton miroir : tu vas trouver l’un de tes djinns
T’as feu-ki vendre des barrettes : oui, des 10
Pour ma part, j’écris des barres, tard le soir, pour un disque
C’est mon kiff, 24 heures de studio, c’est mon djizz
Si tu jactes, on te répond en diss, j’te le dis
Tout discours d’un sheitan sur une piste
La concu va pisser et moi j’reste peace sur des prises
Han, j’rappe depuis MSN et les wizz
Echanger toute ma semaine contre un week, j’fais le vide
Dans le coin du carré, mais pas dans le Vip
Gros, ça changera pas même pour les rushs d’un clip
Faut que tu cliques
[Couplet 3 : 3010]
Han, moi + eux : tous les fume
Arriver chez eux, les faire disparaitre dans la brume
Pas à pas, chaque chose en son temps : pas besoin, j’recule
Ils me prennent pour autre que moi, faudra que j’hurle
Ou que tu le fasses, des turluttes chez ces tarlouzes
J’te promets, j’les aurais à Auber’ ou Maurice tôt
Elle se prépare ta prochaine choré’
Tous ces fils de pute qui n’ont pas vu qu’ils y avaient une daronne derrière moi
Vous êtes des keufs ou quoi ? Vous recherchez la guerre ?
La reu-gué dans mon regard, faudrait creuser
On me demande pourquoi j’suis complexe
On m’a appris à ne pas causer
Vos salades donnent la nausée mais il n’y a rien pour se reposer
Tu te demandes pourquoi j’les fuck
Depuis le temps, ils font les professionnels et perfectionnés
On se la raconte pas, on progresse
Il suffit seulement de se donner mais, au tir, on est abonnés
J’ai pas eu la chance d’être beau : j’suis citadin, au gros nez
L’aurait fallu, je m’appelle Jonathan pour, attends, voir ma jeunesse
Trop d’instants à jeûner : ni dîner ni p’tit-déjeuner
Aujourd’hui il faut un four bien fait pour fonder une maisonnée
Peu de vrais négros au sommet, j’irai copier aucun modèle
Mais t’avais jamais entendu ce ton
Et jamais respecté le tandem, Teddy et moi sur cette contrebande
J’suis le contraire de tous ces jaloux qui m’incrustent dans leurs bandes
Qu’est-ce que tu sais du bon sens ? À jouer ton trentenaire ?
T’es comme moi, une jeune merde qui trime pour qu’on observe les tiens
Et que ça rende service, Levi’s et mauvaise herbe
Tu me vois arriver, vouloir ma tête comme ils voulaient le Prophète
Dans la vie, faut que ce soit aussi vrai que la ligne 7
Faut tout guetter, gros et si tu comptes arriver, reconnaitre
Et connaitre, j’me bad avec qui tu me connectes
Histoire d’un vrai petit qui tentait d'être correct
Mon nom ne sera jamais synonyme de défaite
Ton amour ou ta haine sont les deux seules choses que mon prénom souhaite
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