[Couplet 1 : Oli]
Quand la lune apparaît, tu peux la croiser en ville
Elle a deux prénoms, un pour la vie, l'autre pour la nuit
Une croix sur ses études, le temps lui a mené la vie dure
Entre le café et la pharmacie, elle a ses habitudes
L'habitude d'être dans le froid, les jambes à l'air
Toute droite dans l'noir, on la confondrait avec un lampadaire
Un combat contre la montre, elle danse avec son ombre
Bien trop jeune pour faire le plus vieux métier du monde
Son parfum mélangé à l'odeur d'essence qui l'entoure
Elle se donne le droit de croire qu'elle pourra partir un jour
Elle a laissé ses rêves s’abîmer à quelques rues
Certaines le font par choix, elle, ne l'a jamais eu
En rentrant elle ferme les yeux devant l'miroir de l'ascenseur
La nuit tous les chats sont gris et tous ses clients sont seuls
Ils emportent un peu d'elle quand ils referment la porte
Et des traces apparaissent quand les caresses deviennent trop fortes
Elle est intelligente et drôle, mais pour être honnête
Les hommes qui viennent la voir ne sont pas là pour la connaitre
Sous la Grande Ourse, elle fait tout pour leur faire envie
Elle doute, et quand son maquillage coule elle dit que c'est la pluie
Bien sûr elle voudrait être ailleurs, partir d'ici
Mais elle est prise en otage par l'café et la pharmacie
Cernée, vue que chaque soir est déjà demain
Elle a des tonnes de regrets coincés dans son p'tit sac à main
Les saisons passent, on s'habitue aux angoisses
Elle s'dit que ça pourrait être pire en regardant le SDF d'en face
Les destins se ressemblent dans l'périmètre
Elle fait les cents pas, en restant là elle a fait des milliers d'kilomètres
Souvent, son prince charmant s'évapore comme un mirage
Ils se souviennent pas d'son prénom, elle veut oublier leurs visages
Des sacrifices pour un meilleur avenir
Si la lune pouvait parler, elle en aurait des choses à dire
Quand la lune apparaît, tu peux la croiser en ville
Elle a deux prénoms, un pour la vie, l'autre pour la nuit
Une croix sur ses études, le temps lui a mené la vie dure
Entre le café et la pharmacie, elle a ses habitudes
L'habitude d'être dans le froid, les jambes à l'air
Toute droite dans l'noir, on la confondrait avec un lampadaire
Un combat contre la montre, elle danse avec son ombre
Bien trop jeune pour faire le plus vieux métier du monde
Son parfum mélangé à l'odeur d'essence qui l'entoure
Elle se donne le droit de croire qu'elle pourra partir un jour
Elle a laissé ses rêves s’abîmer à quelques rues
Certaines le font par choix, elle, ne l'a jamais eu
En rentrant elle ferme les yeux devant l'miroir de l'ascenseur
La nuit tous les chats sont gris et tous ses clients sont seuls
Ils emportent un peu d'elle quand ils referment la porte
Et des traces apparaissent quand les caresses deviennent trop fortes
Elle est intelligente et drôle, mais pour être honnête
Les hommes qui viennent la voir ne sont pas là pour la connaitre
Sous la Grande Ourse, elle fait tout pour leur faire envie
Elle doute, et quand son maquillage coule elle dit que c'est la pluie
Bien sûr elle voudrait être ailleurs, partir d'ici
Mais elle est prise en otage par l'café et la pharmacie
Cernée, vue que chaque soir est déjà demain
Elle a des tonnes de regrets coincés dans son p'tit sac à main
Les saisons passent, on s'habitue aux angoisses
Elle s'dit que ça pourrait être pire en regardant le SDF d'en face
Les destins se ressemblent dans l'périmètre
Elle fait les cents pas, en restant là elle a fait des milliers d'kilomètres
Souvent, son prince charmant s'évapore comme un mirage
Ils se souviennent pas d'son prénom, elle veut oublier leurs visages
Des sacrifices pour un meilleur avenir
Si la lune pouvait parler, elle en aurait des choses à dire
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